Chapitre 11
L'Empire du milieu
Pékin
Ce n'est qu'en entendant le tampon de la douane que j'y ai vraiment cru vu que mon visa était à mon nom de jeune-fille. Ouf, c'est passé!
Notre première impression est que par rapport au Vietnam, on n'est pas du tout dépaysés, à part le fait qu'on piétine dans le métro en se disant: ben c'est normal!
En plus c'est pas vrai qu'ils parlent pas anglais, au moins une personne sur 2 ou 3.
Ils font beaucoup de tourisme aussi dans leur pays. C'est dire qu'il y a de quoi voir!
Quant à Yarden, elle se fait prendre en photo ici aussi toutes les 5 minutes, même Gilad et moi de temps en temps, mais au moins, ils demandent la permission.
Moi je leur dis ben demandez-lui, et là ils sont bien plus embêtés!
Sinon dès qu'elle voit une petite fille, c'est tout de suite une copine;
d'ailleurs les touristes français aussi: “ils parlent français comme moi!” puis elle leur donne la main et fini par nous ignorer.
Pour communiquer avec les chinois, elle a enfin compris qu'ils ne parlaient pas vietnamien puisque maintenant elle le comprend, et s'est mise à l'anglais, en s'aidant des mains bien-sûr. Elle se débrouille très bien.
En visites, on a fait comme tout le monde, sauf le Temple du ciel, on n'a pas eu le temps.
Tienanmen donc,
la Cité interdite
avec le petit tour par les Hutongs,
le Palais d'été,
les marchés (Gilad adore ça),
et la rue commerçante de Quianmen ou on s'est fait un Roast Duck pour mon anniversaire,
avant de terminer par le spectacle de Kung Fu au grand plaisir de Yarden.
Nous on a bien aimé Pékin. Les transports on les a tous fait, sauf le vélo! On a même essayé le taxi... on a regretté, vu les bouchons!
Pour ce qui est de la Grande muraille, comme maman et Yaël nous avaient dit que c'était bof à Badalin, on a décidé de partir à Mutianyu. On n'a pas été déçus du voyage!
C'est un peu plus loin mais ça vaut le coup. Pas grand monde et surtout
on y monte en téléphérique
pour redescendre en super toboggan de 1500m! Quel bonheur!
En plus ça a fait marché Yarden et même courir dans les descentes sur tout le tronçon de la muraille,
enfin presque.
Le seul hic c'est qu'on aurait mieux fait d'y aller tout seuls au lieu de prendre un tour organisé:
en route ils nous on fait visité les tombeaux Ming, bon,
mais aussi des magasins de jade
et de soie, c'est pas vraiment notre truc,
où le parking est plus grand que la place Tienanmen! En plus le guide nous avait déconseillé de faire le toboggan nous disant que c'était dangereux pour Yarden! Tu parles!
En fait il avait peur qu'on soit pas à l'heure pour le retour. C'est pour ça qu'on a couru.
Pour finir, le quartier Houhai était très sympa,
surtout le guitariste.
Datong
Là, on est un peu plus dépaysés même si l'arrivée en ville est impressionnante quand on s'attend à un petit village!
L'aéroport est tout petit et vide. 2 taxis. En plus on a mis du temps avant de convaincre le chauffeur de nous emmener où on voulait:
à côté de la gare, pour prendre l'excursion du CITS, la seule agence de voyage de la ville. Comme le départ était à 9 heures, on le savait pas avant et il était déjà 9:30 quand on est arrivé, ils ont eu la gentillesse de nous attendre sur la route le temps de les rattraper avec le taxi.
Tout ça pour aller voir un temple suspendu, impressionnant et très joli
et surtout les grottes sculptées de Yongang. Moi qui adore les vieilles pierres j'ai trouvé ça magnifique.
Ils en on fait un énorme complexe touristique où il faut se déplacer en minibus.
Là on se lave les mains avant de manger... c'est qu'un lavabo dans un restaurant c'est superflu ici. Bon le plus important c'est que c'était bon et que c'est bien passé.
Le lendemain c'est le train qu'on a testé...
et en on est arrivé à la conclusion qu'en Chine,
le meilleur moyen de se déplacer reste quand même l'avion.
Sur le trajet qu'on a fait, Datong-Pingyao, des kilomètres et des kilomètres de maïs... et de camions.
Pingyao
Là c'est vraiment une petite ville,
vu la navette
de l'hôtel 5 étoiles.
Tout est restauré mais d'époque, on a adoré.
On peut même s'y prendre au jeu parfois.
Ici les anciennes banques sont devenues des musées,
et les maisons des banquiers, des hôtels.
Dans le nôtre
le lit faisait 4 mètres... de large!
Xi'an
Petit l'avion cette fois.
Par contre le site, géant.
La ville aussi est sympa,
aussi bien la nuit que le jour,
le marché.
Dans les taxis, le chauffeur est derrière une grille, il y a la télé.
Comme c'est une ville musulmane,
j'ai réussi à entrainer Gilad voir la mosquée.
« maman il me léfou » un joli mélange de français-hébreu-onomatopée: maman, il me souffle sa fumée sur la figure.
Pour repartir, on avait déjà réservé le billet d'avion vers Shanghai depuis Hanoi, mais l'andouille d'agent de voyage nous a fait partir d'une autre ville, Xiamen au lieu de Xi'an. On a donc du racheter le billet, heureusement qu'il y a des vols toutes les heures.
Shanghai
C'est pas encore Hong Kong mais presque. A commencer par le Maglev pour rejoindre le centre-ville depuis l'aéroport: 30 km en 7mn à 431 km/h et pas un seul chinois dedans.
Par-contre pour le petit train de la rue Nanjing, c'est la grosse bousculade.
Bien sûr on a fait le petit tour en bateau
et des ballades dans les parcs. 
Un seul regret est de ne pas avoir visité une usine chinoise.
Peut-être la prochaine fois. Parce qu'on y retournera.
la Cité interdite 
avec le petit tour par les Hutongs, 
le Palais d'été, 
les marchés (Gilad adore ça), 
et la rue commerçante de Quianmen ou on s'est fait un Roast Duck pour mon anniversaire, 
avant de terminer par le spectacle de Kung Fu au grand plaisir de Yarden.
Ici les anciennes banques sont devenues des musées, 
et des ballades dans les parcs. 
